poème pour la vie et le passé

Si on nous donnait la chance de revenir en arrière, que changerions-nous dans notre vie ? Si c'était à refaire, quelles erreurs tenterions-nous de corriger ? Quelles douleurs, quels remords,quels regrets choisirons-nous d'effacer ? Oserions-nous vraiment donner un sens nouveau à notre existence ? Mais pour devenir quoi ? Pour aller où ? Et avec qui ? 

La vie avait continué après, la vie continue toujours. Elle te donne des raisons de pleurer et des raisons de rire. C'est une personne, la vie, une personne qu'il faut prendre comme partenaire. Entrer dans sa valse, dans ses tourbillons, parfois elle te fait boire la tasse et tu crois que tu vas mourir et puis elle t'attrape par les cheveux et te dépose plus loin. Parfois elle t'écrase les pieds, parfois elle te fait valser. Il faut entrer dans la vie comme on entre dans une danse. Ne pas arrêter le mouvement en pleurant sur soi, en accusant les autres, en buvant, en prenant des petites pilules pour amortir le choc. Valser, valser, valser. Franchir les épreuves qu'elle t'envoie pour te rendre plus forte, plus déterminée.

 enfouis au plus profond de notre cœur, le passé avec son lot de joies et de peines, subtil mélange de sensations si différentes, ce passé qui nous dévore parfois, laissant en nous des cicatrices si profondes que le présent en devient souvent inaccessible, quel drôle de mot que le passé. En lui toute notre histoire, nos rêves et tout cet espoir, il a fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui, il nous a forgés, nous a fait grandir un peu trop vite parfois, il nous a tout pris et paradoxalement tant donné. Ce passé si imparfait qui nous est propre, ce passé que peu de gens connaissent vraiment. Il fait partie de nous, il est ce que nous avons été, il est ce que nous sommes. Il faut sans doute un jour avoir été pour enfin pouvoir être, alors n’ayons plus peur de lui sourire, cessons de le combattre ! On ne peut pas lutter contre le vent, laissons-nous plutôt porter par lui, essayons plutôt de lui donner beaucoup d’amour comme un animal blessé et apeuré. Essayons tout simplement à notre manière de l’apprivoiser...