Superbe poésie d'amour, une femme ayant autant de dons mérite mieux que l'indifférence . Le partir sauve l'âme et le corps c'est une belle poésie romantique ..
Le songe est-il mensonge ?
Est-ce que tu existes ? Est-ce que je t'ai rêvé ? Dois-je suivre la piste qui me semble tracée, Vais-je perdre enfin ce qui n'est que des doutes, Seras-tu mon chemin, ce morceau de ma route ? Le décor est étrange, mais c'est le but du rêve, De nous emporter loin, dans un mondi infini, Il faut le vivre à fond, jusqu'au jour qui se lève, Tout au bout de la nuit, il est une autre vie. Je ferme un peu les yeux, alors je te dessine, Ma main dans tes cheveux, et cette voix divine, Qui me parle à l'oreille, qui semble me combler, Mais soudain je m'éveille, ai-je encore rêvé ? Chaque nuit tu es là, installé dans mes songes, Ma vie est près de toi, loin de tous les mensonges, Je m'accroche à ces heures que va clore le jour, Je ne veux pas te perdre, j'ai foi en ton amour. Au matin il n'est rien si ce n'est lassitude, Tu m'as lâché la main, tout n'est que solitude, Tu n'as laissé de l'homme qui enflamme mes nuits, Rien d'autre qu'un désir qui dès le jour s'enfuit. Qui es-tu pour ainsi bouleverser mes sens, Chambouler mes pensées, mettre mon cœur en transe ? Il me tarde le soir, lorsque le jour s'efface, Pour qu'enfin ton amour vienne prendre sa place. Il me faudrait des nuits plus longues que mes jours, Que je vive paisible ces doux instants d'amour, Que je trouve plaisir, amour et volupté, Dans mes draps de satin, contre mon oreiller.
Adieu,
Je t'ai laissé un mot posé sur le piano, Ca ne sera pas long, prends le temps de le lire, Ce soir tu es sorti, c'est une fois de trop, Mais ne t'inquiète pas je ne vais rien te dire. J'avais prévu vois-tu, un tendre tête à tête, Que l'on mange tous deux, tranquilles en amoureux , Comme à l'accoutumée, tu n'en fais qu'à ta tête, Tu préfères tes copains, à un dîner à deux. Je ne suis en ces lieux, qu'une colocataire, Je parle avec le chat, ou avec mon ordi, Quand tu rentres la nuit, tu n'en as rien à faire, Ca ne te gêne pas, de faire trop de bruit. J'ai appris le silence, aussi la solitude, A travers ton absence me suis bâtie ma vie, Mais aujourd'hui vois-tu, plus de sollicitude, Je donne un tour de clef sur l'éternel ennui. Je ne sais plus l'amour, oubliée la tendresse, Mon cœur devient aride et mon corps en jachère Et le temps m'est compté qui à présent me presse, Il me faut oublier mon passé, mes hiers. Tu trouveras ce mot, posé sur le piano, Surtout ne cherche pas où je pourrais bien être, Et ne m'appelle pas, rien n'y fera écho, Ce soir c'est moi qui pars, je laisse mon mal-être. Je sais les nuits sont froides, surtout les soirs d'hiver, Mais l'absence d'amour donne aussi des frissons, Ce que j'ai espéré est devenu poussière, Il me faut à présent, me faire une raison,
poésie d'amour
Ma plume ... Ma plume est fatiguée d'avoir trop raconté Des mensonges parfois, beaucoup de vérité. Souvent on l'a flattée, quelquefois critiquée, De vouloir s'exposer, on sait ce qu'il en est. Elle est avec ma Muse, amie, amour à mort, Elles se plaisent à rimer en délicieux accords, L'une jamais sans l'autre, conjuguant leurs efforts Ma plume est éloquente mais jamais elle ne mord. L'été plus volubile dans une vie tranquille, Les parcs et les jardins, le thym, le romarin, Elle s'émerveillait au regard d'une rose, Qui au petit matin, était à peine éclose. Et l'automne coquin a fait noircir les feuilles, De mon joli cahier où elle a griffonné, Emportée par le vent qui la rendait frileuse Ma plume se posait en des mots apaisés. L'hiver est combien rude que l'on vit sous la couette, Où voudrait s'y loger cette insidieuse plume Afin de raconter nos audaces nocturnes Auxquelles évidemment elle n'est jamais conviée. Elle s'est faite amie avec dame pensée, Qui lui raconte tout ce qu'on peut espérer, Et la voilà venant comme une pipelette, Vous parler de mes nuits, aussi de mes conquêtes. Elle n'a peur de rien et trouve tous les mots, Qui conviennent alors, et faisant l'indiscrète Elle parle de moi, de mes formes replètes, Dont les peintres se plaisent à faire des tableaux. Mais elle a par moment une intense tendresse, Elle a mal pour mon cœur quand il a du chagrin, Libère des mots d'amour, de profonde sagesse, Elle essaie bien souvent de changer mon destin. Parfois c'est une larme qui tombe sur son encre, Celle qui de mes yeux est venue se noyer Dans ses histoire d'O dont souvent elle se vante, Ma plume est à l'image de ce que j'en ai fait. Si un jour elle arrête son roman feuilleton, Ne lui en veuillez pas si elle n'est plus féconde, C'est qu'elle mettra fin au temps des illusions, Pour s'en aller voguer sur le calme d'une onde.Le songe est-il mensonge ?
Est-ce que tu existes ? Est-ce que je t'ai rêvé ? Dois-je suivre la piste qui me semble tracée, Vais-je perdre enfin ce qui n'est que des doutes, Seras-tu mon chemin, ce morceau de ma route ? Le décor est étrange, mais c'est le but du rêve, De nous emporter loin, dans un mondi infini, Il faut le vivre à fond, jusqu'au jour qui se lève, Tout au bout de la nuit, il est une autre vie. Je ferme un peu les yeux, alors je te dessine, Ma main dans tes cheveux, et cette voix divine, Qui me parle à l'oreille, qui semble me combler, Mais soudain je m'éveille, ai-je encore rêvé ? Chaque nuit tu es là, installé dans mes songes, Ma vie est près de toi, loin de tous les mensonges, Je m'accroche à ces heures que va clore le jour, Je ne veux pas te perdre, j'ai foi en ton amour. Au matin il n'est rien si ce n'est lassitude, Tu m'as lâché la main, tout n'est que solitude, Tu n'as laissé de l'homme qui enflamme mes nuits, Rien d'autre qu'un désir qui dès le jour s'enfuit. Qui es-tu pour ainsi bouleverser mes sens, Chambouler mes pensées, mettre mon cœur en transe ? Il me tarde le soir, lorsque le jour s'efface, Pour qu'enfin ton amour vienne prendre sa place. Il me faudrait des nuits plus longues que mes jours, Que je vive paisible ces doux instants d'amour, Que je trouve plaisir, amour et volupté, Dans mes draps de satin, contre mon oreiller.
Adieu,
Je t'ai laissé un mot posé sur le piano, Ca ne sera pas long, prends le temps de le lire, Ce soir tu es sorti, c'est une fois de trop, Mais ne t'inquiète pas je ne vais rien te dire. J'avais prévu vois-tu, un tendre tête à tête, Que l'on mange tous deux, tranquilles en amoureux , Comme à l'accoutumée, tu n'en fais qu'à ta tête, Tu préfères tes copains, à un dîner à deux. Je ne suis en ces lieux, qu'une colocataire, Je parle avec le chat, ou avec mon ordi, Quand tu rentres la nuit, tu n'en as rien à faire, Ca ne te gêne pas, de faire trop de bruit. J'ai appris le silence, aussi la solitude, A travers ton absence me suis bâtie ma vie, Mais aujourd'hui vois-tu, plus de sollicitude, Je donne un tour de clef sur l'éternel ennui. Je ne sais plus l'amour, oubliée la tendresse, Mon cœur devient aride et mon corps en jachère Et le temps m'est compté qui à présent me presse, Il me faut oublier mon passé, mes hiers. Tu trouveras ce mot, posé sur le piano, Surtout ne cherche pas où je pourrais bien être, Et ne m'appelle pas, rien n'y fera écho, Ce soir c'est moi qui pars, je laisse mon mal-être. Je sais les nuits sont froides, surtout les soirs d'hiver, Mais l'absence d'amour donne aussi des frissons, Ce que j'ai espéré est devenu poussière, Il me faut à présent, me faire une raison,
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